Aujourd’hui, un soulèvement secoue la Maison Centrale de Conakry, où des prisonnière manifestent bruyamment leur mécontentement en frappant des casseroles. La source de leur frustration est la fermeture soudaine des cellules depuis hier, bloquant tout déplacement à l’intérieur de la prison.

Selon nos informations, un gendarme en charge de la sécurité a introduit un téléphone pour le remettre à un colonel gendarme détenu en relation avec les événements du 4 décembre.

Par ailleurs ,la garde pénitentiaire a rapidement intercepté le téléphone avant d’en informer sa hiérarchie.

En réaction, l’administration pénitentiaire a décidé de fermer toutes les cellules jusqu’à nouvel ordre.

Cette décision a suscité le mécontentement des femmes détenues, qui n’ont même plus accès à la cuisine.

La situation est tendue, et il existe un risque réel que les tensions s’aggravent si des mesures ne sont pas prises rapidement. Restez informés pour les développements ultérieurs.

Source : Depecheguinee