Un père de famille se trouve dans une sordide affaire de viol suivie de grossesse d’une mineure de 14 ans. Les faits se sont passés au quartier Simbaya gare dans la haute banlieue de Conakry. Mis aux arrêts, l’accusé a reconnu les faits avant d’être présenté ce lundi 17 juillet à la presse au siège du Service central de protection des personnes vulnérables (SCPPV).

Selon la gendarmerie, la victime venait souvent chez son bourreau pour suivre la télé. Amie à l’une des filles de son bourreau, elle a connu son début de mésaventure le lendemain de la fête de Ramadan.

Le lieutenant Sékou Camara, chef adjoint du service de protection des personnes vulnérables, rapporte qu’au ‘’lendemain de la fête de Ramadan, quand elle sortait de la cour la nuit, le sieur Doumbouya l’aurait invitée à monter dans un étage inachevé’’.

‘’Elle aurait refusé au départ. Mais à force d’insister, elle aurait accepté. C’est ainsi qu’il aurait abusé d’elle pour la première fois, puis une seconde fois au même endroit.  Il l’aurait menacée de mort si toutefois elle raconte l’acte à sa mère’’, révèle le gendarme en charge du dossier. Révèle VisionGuinee.Info

Le mis en cause n’a pas nié les faits à lui reprochés. ‘’La fille rentrait dans ma cour. J’étais parti acheter de la cigarette. Quand on s’est rencontrés, j’ai pris sa main pour lui dire que je veux qu’on couche ensemble. Elle a dit non. Je lui ai dit que c’est aujourd’hui seulement. Elle m’a dit qu’elle est d’accord’’, souligne le père de famille.

‘’Quand on est rentrés, j’ai trouvé qu’elle a déjà commencé. Je lui ai demandé, elle l’avait fait avec qui. Elle n’était pas vierge. Elle m’a dit qu’elle le faisait avec un certain Koto. C’est comme ça que je l’ai touchée une fois’’, précise-t-il face à la presse.

Il reconnait avoir fauté, tout en se confondant à ses excuses. ‘’Ce que j’ai fait n’est pas bien. L’enfant, c’est pour moi. Je demande à la famille de me laisser prendre la fille en charge et de me pardonner pour l’amour de Dieu’’, dit-il pour plaider sa cause.

L’affaire a été déférée au tribunal de première instance de Mafanco.

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