Le gouvernement de Brazzaville a écarté les informations suggérant qu’un coup d’Etat était en cours contre le président Denis Nguesso.

Dimanche 17 septembre, des informations non confirmées faisaient état d’une insurrection de l’armée congolaise à Brazzaville pour destituer M. Nguesso alors que ce dernier se trouvait aux Etats-Unis pour prendre part à la 78e Assemblée générale des Nations Unies.

Réagissant à ces informations, le gouvernement maintient qu’une telle insurrection n’a pas eu lieu, les rejetant comme des machinations visant à semer la pagaille dans le pays.

Il appelle la population congolaise au calme et l’exhorte à vaquer à ses occupations quotidiennes sans se soucier de la situation politique du pays.

Depuis lundi, la normalité semble régner dans la capitale Brazzaville et dans d’autres villes où les gens seraient en train de vaquer normalement à leurs occupations. Il n’y a pas de présence visible de troupes dans les rues.

Les rumeurs de coup d’Etat font suite à une série récente de coups d’Etat réussis ou non en Afrique occidentale et centrale, le dernier en date étant le renversement, le mois dernier, de l’ancien président Ali Bongo au Gabon par le chef de la garde républicaine, le général Brice Oligui Nguema

Un coup d’Etat similaire a eu lieu au Niger, où le président civil Mohamed Bazoum a été renversé en juillet, et d’autres ont eu lieu au Burkina Faso, en Guinée, au Mali et en Guinée.

M. Nguesso, âgé de 79 ans, est au pouvoir depuis son second mandat de président congolais en 1997. Son premier mandat a duré de 1979 à 1992.

WN/as/fss/ac/APA