Mamadou Macka Diallo est un jeune Guinéen, après avoir décroché son Baccalauréat unique session 2013-2014, il a été orienté à la faculté des sciences juridiques et politiques ( Département Droit à l’université Sonfonia Conakry, où il a décroché une licence en Droit public concentration Administration Publique en 2017.
Après ses études universitaires, le jeune juriste publiciste n’avait qu’un seul choix, regagner l’Europe tout en pensant que c’est l’eldorado et, poursuivre ses études post-universitaires…
Après plusieurs tentatives dans les différentes Ambassades à Conakry, il n’a finalement pas eu gain de cause.
Ainsi, une nouvelle idée entrepreunariale lui parvient….
C’est ainsi, qu’il a mis en place en 2016 son entreprise qui est spécialisé dans le domaine de la vente du bois.
<< Depuis 2016, nous évolutions dans la vente des matériaux de construction et nous sommes spécialisés dans la vente du bois.
Nous vendons la meilleure qualité de bois en Guinée et à l’extérieur. Nous importons et nous exportons du bois. Nous avons des fournisseurs au niveau de la sous-région où nous prenons du bois en Sierra-Leone et une partie du Libéria que nous envoyons en Guinée. Nous avons nos fournisseurs locaux qui sont en forêt >>. A t-il expliqué.
Poursuivant, il revient sur leur domaine d’intervention basé sur la vente du bois.
<< Pour le moment nous sommes spécialisés dans la vente du bois. Mais, nous intervenons dans d’autres domaines. Dans l’éventualité nous avons d’autres projets mais pour le moment, nous intervenons dans le domaine du bois. Nous livrons aussi des contreplaqués. Nous sommes en partenariat avec la SODEFA, pour la fourniture des contreplaqués de 18 mm pour les coffrages >>. Ajoute t-il.
A la question de savoir comment concilier le monde professionnel à celui des Affaires, Mamadou Macka Diallo répond.
<< C’est un atout du fait que j’ai entrepris, on s’est retrouvé dans ça presque par accident. L’entrepreneuriat c’est une chose que je n’aimais pas du tout. Je voulais juste être dans les bureaux. Mais vu beaucoup d’échecs pour aller à l’extérieur poursuivre mes études, par fini j’ai décidé d’entreprendre.
Lorsque nous étions à l’université, tout mon souci était d’aller en l’occident. Il y a eu beaucoup de nos amis qui m’ont conseillé d’aller en l’occident de façon clandestine. Chose que je n’avais pas accepté au début. Mais par après j’ai tenté de chercher le visa de rentrer en France.
La dernière fois, lorsque je suis rentré à l’ambassade des États-Unis, ils m’ont dit qu’ils ne peuvent pas m’accorder un visa d’immigrant. Je leur ait dit que je vous remercie. Ils m’ont dit tu nous remercie, je leur ait dit que ce n’est pas parce que vous m’avez refusé le visa mais, à partir de là, j’ai fait une prise de conscience, j’ai compris que rien ne vaut que chez soi >>. Declare le jeune entrepreneur.
Avant de terminer il convie les jeunes à éviter le chemin de la méditerranée, tout en créant des petites entreprises au bercail, sources de revenus.
<< On peut bosser en Guinée et avoir tout ce qu’on veut en Guinée. Donc maintenant avec le montant. Même avec 1.000.000 GNF on peut entreprendre en Guinée. On est libre chez soi, parce qu’ici, les taxes ne sont pas comme celles de l’extérieur. Maintenant, aller à l’extérieur c’est très difficile, après les échecs que j’ai eu dans les ambassades, par après lorsque j’ai eu la chance d’entrependre, je suis aller à l’extérieur. Actuellement je pars à Dubaï, en Turquie un peu partout en Europe.
Maintenant lorsque j’ai commencé mes activités ici, mes chiffres d’affaire ont commené à évoluer, quand je pars dans une ambassade, on m’accorde le visa. Actuellement je gagne des contrats à l’extérieur, d’autres me font des commandes à partir de l’Europe >>…
A conclut le patron de l’entreprise Macka et Frère corporation…
Amara Allar Touré pour référenceguinee.net
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